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photos des intervenants de la table ronde

Transition écologique, comment peut-on la financer ?

convention Climat Risques climatiques Catastrophes naturelles Epargne Assurance vie
20/03/2024
La deuxième partie de la journée a été consacrée au financement de la transition écologique de nos sociétés et au rôle que l'assurance peut y jouer.

Première piste : la hausse des primes d'assurances

Pour Thierry Martel, directeur général de Groupama : « Les primes suivent les sinistres. C'est logique car nous sommes en bout de chaîne, nous sommes indexés sur les coûts. C'est pour cela qu'il faut accompagner les assurés, perdus face aux risques, avec du conseil et de l’intermédiation. N'oublions jamais que le cœur de notre métier c’est l’humain »

Martin Landais, sous-directeur des assurances à Direction générale du Trésor a déclaré quant à lui que « Nous avons déjà agit avec la hausse de la surprime Cat Nat, passée de 12 à 20 % car les primes doivent augmenter logiquement avec la sinistralité. In fine, le but est de maintenir la mutualisation et la solidarité".

Deuxième piste : l'implication des fonds publics

En tant que président du Cercle des économistes, Jean-Hervé Lorenzi a estimé « que les besoins de financement sont énormes et pas seulement pour la transition écologique. C'est un changement de paradigme car l'épargne suffisait à financer les investissements. Ce n'est plus le cas."

Christine Lavarde, sénatrice des Hauts-de-Seine, estime que « avec un risque tel que le RGA, le risque de tout perdre va grandissant. Il faut donc faire attention au tissu social. Avec l'augmentation des moyens du fonds Barnier, il faut peut-être modifier sa doctrine d’intervention pour mieux accompagner les Français."

Troisième piste : mobiliser l'épargne des Français

Martin Landais, sous-directeur des assurances à la Direction générale du Trésor a rappelé que "Le ministère de l’économie et des Finances a récemment refondu le label ISR en excluant toutes les entreprises impliquées dans les énergies carbonées. Le but est de donner plus de clarté et de crédibilité pour convaincre les épargnants."

Philippe Crevel a précisé que "les Français sont volontaires mais il y a des interrogations sur la rentabilité. Heureusement, les études prouvent de plus en plus que ces investissements sont aussi voire plus rentables".

La position d'agéa

Sur ces trois pistes, agéa a défendu fermement la recherche d'une solution globale et commune, qui ne soit pas imposée par les compagnies et qui ne repose pas uniquement sur une logique financière.

L'assurance pour tous

En effet, Pascal Chapelon a déclaré tout au long de son mandat, son attachement au rôle social de l'assurance. Il a ainsi alerté sur les coûts pour les assurés « Nous percevons des signaux faibles mais certains que des Français (particuliers, professionnels ou entreprises) font le choix de ne plus s’assurer faute de moyen. Je le dis tout net : c’est inadmissible. Tout le monde doit pouvoir trouver une solution abordable près de chez lui »

Une stratégie nationale et locale

Même si le marché peut absorber la grande majorité des risques, l'Etat ne pourra pas s'exonérer d'une plus grande implication. Une évidence s’impose pour les agents généraux et Pascal Chapelon « Les sommes mises dans la prévention sont des investissements, pas des dépenses. Mais c’est tout le territoire qui est concerné ; aussi, pour coordonner, agir à grande échelle et mettre en place une véritable stratégie préventive, seul l’Etat a les moyens ».

Mobiliser les Français autant que leur épargne

Pendant les discussions il a beaucoup été question de mobiliser l'épargne des Français. Mais cet argent n'est pas de l'argent magique, il est le fruit du travail et le porteur de rêves et projets. Pour agéa, ce sont les épargnants qu'il faut convaincre : « Nous ne ferons pas la transition sans les Français. Il faut les embarquer, les convaincre. Je pense que dans la salle les agents vie sont nombreux et seront d’accord avec moi pour demander à nos compagnies de bons produits et outils pédagogiques pour en parler avec nos clients ».

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