Le site Newsassurance Pro et Les Echos révèlent un courrier de la FFA à l’ACPR mettant en garde contre la fragilité financière et les pratiques de gestion des entreprises d’assurances construction, notamment MIC Insurance Company, distribuées par Leader Insurance.
La FFA évoque des agissements
« similaires a ceux de SFS » et exprime ses
« plus vives préoccupations » moins de trois ans après la liquidation de SFS qui avaient lesé de nombreux assurés.
Dénonçant le
« schéma de type pyramidal », la FFA précise que
« la grande majorité des contrats, placée par cet intermédiaire, était portée jusqu’en juin 2021 par un assureur établi à Gibraltar dont il était le mandataire en France et dont les pratiques de gestion des sinistres étaient très éoignés des standards du marché. Ce portefeuille vient d’être transféré auprès de sa filiale française sous supervision de l’ACPR ».
Surtout, la FFA s’interroge sur la solidité des porteurs de risques et des réassureurs adossés aux contrats placés par le grossiste.
« Depuis 2020, ce même courtier distribue également des contrats d’assurance construction portés par des structures d’assurance françaises de petite taille dont les points communs sont une gestion déléguée à cet intermédiaire et un transfert important de leurs engagements à la réassurance. Leurs risques seraient cédés auprès de nouveaux réassureurs établis aux Comores et à la Barbade ».
Appliquant le «
principe de précaution », la FFA souhaite éviter d'avoir à réexaminer les couvertures des clients en cas de défaillance (comme pour les 15 000 clients dont les contrats avaient été placés par SFS).
« Les assureurs membres de la FFA ne pourront pas une nouvelle fois prendre en charge les conséquences de telles pratiques ».
agéa recommande à ses adhérents la plus grande prudence dans le choix des assureurs construction dans l’hypothèse où leur mandante ne couvre pas ce risque.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur
l'article de news assurance pro ou sur
celui des Echos